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Image de Joshua Reddekopp

L'intégration des réflexes archaïques est indispensable à un développement global et harmonieux

Les réflexes archaïques sont des mouvements automatiques, involontaires, déclenchés par des stimuli sensoriels spécifiques.

 

Quelques uns apparaissent pendant la vie fœtale, d’autres à la naissance, et certains quelques semaines plus tard. 

La présence de ces réflexes est le signe du bon développement du système nerveux du bébé et donc de son développement moteur. C'est pourquoi certains sont testés à la naissance par les pédiatres, comme la marche automatique ou le réflexe d’agrippement.

Les réflexes primitifs sont d'abord indispensables à la survie du bébé (réflexe de succion, Moro…). Ils sont ensuite intégrés (disparaissent) durant les premières années de vie, pour amener l'enfant à l'acquisition volontaire du mouvement. 

 

La répétition de ces mouvements réflexes, d'apparence insignifiants, contribue à la myélinisation du réseau neural : les connexions cérébrales se multiplient, formant un réseau de communication entre les différentes aires du cerveau. Les réflexes primitifs apparaissent, s'activent puis s'intègrent (les mouvements ne sont plus involontaires mais contrôlés) à tour de rôle, suivant un ordre précis.

 

Les réflexes archaïques sont donc indispensables au bon développement psychomoteur, sensoriel, émotionnel et cognitif de l'enfant.

Il arrive que certains réflexes ne se développent pas, ne s’intègrent pas complètement ou réapparaissent.

Plusieurs raisons pourraient expliquer de telles difficultés d'intégration des réflexes : stress de la mère ou du foetus, accouchement difficile ou par césarienne, naissance prématurée, choc émotionnel, développement moteur entravé, accident...

 

Face à un réflexe toujours actif, l’individu est gêné dans ses apprentissages et va alors développer des compensations.

 

Ces efforts permanents pour contrôler des mouvements qui lui échappent entrainent des difficultés : tensions corporelles, douleurs, fatigabilité, trouble de la concentration, manque de confiance en soi… Pouvant aller jusqu’à des troubles d’apprentissage et des troubles comportementaux. Un réflexe d'agrippement non intégré par exemple aura pour conséquence une pression excessive sur le crayon...

 

L’enfant, parasité par ces mouvements intérieurs qu’il ne contrôle pas, n’a pas accès à tout son potentiel d’apprentissage.

Mon but sera donc d’évaluer ces réflexes et de les réintégrer avec un travail au cabinet et à la maison avec de simples petits exercices.

Quelques réflexes et conséquences possibles s'ils ne sont pas intégrés:

Réflexes de Moro

Ce réflexe est dit de "défense". Il apparait à neuf semaines in utero et devrait être inhibé quatre mois après la naissance. Ce réflexe est déclenché par un changement soudain de la position de la tête vers l’arrière ou en « descendant » brusquement l’enfant vers le bas. En réponse à ce stimulus, l’enfant s’ouvre : étend ses jambes, bras et doigts et prend une grande inspiration, puis il se recroqueville et peut émettre un cri ou pleurer. Il y a plusieurs conséquences possibles si ce réflexe n'est pas intégré:

  • Sensibilité au stress, sursaute facilement

  • Sensibilité accrue à la luminosité, au bruit

  • Trouble de l'équilibre

  • Peur du changement

  • Difficulté avec les jeux de balles

  • Baisses des défenses immunitaires

  • Stress, anxiété

Réflexes d'agrippement ou de grasping

Ce réflexe permet de fermer les doigts et la main sur un objet ou un doigt que l'on place dans la paume du nouveau-né. Il apparait à la 11eme semaine in utéro et s'inhibe 3 mois après la naissance. L'agrippement est si fort qu'il est parfoit possible de soulever le nourrisson! Ce réflexe de grasping permet de tenir, de fixer. Si il ne s'intègre pas, l'enfant peut rencontrer ces types de difficultés:

  • Difficultés en graphisme

  • Mauvaise tenue du stylo, pression excessive...

  • Mauvaise expression orale

  • Maladresse

  • Communication difficiles sous stress

Réflexes tonique asymétrique du cou

Allongé, la rotation de la tête du bébé entraine une extension des membres supérieurs et inférieurs du même coté ainsi qu'une flexion des membres du coté opposés. Ce réflexe apparait à 4 mois in utéro et s'inhibe 6 mois après la naissance.

La persistance de ce réflexe va entraîner des problèmes particulièrement nets dans l'apprentissage scolaire:

  • Apprentissages difficiles

  • "Mal assis" en classe

  • Trouble de la vision (poursuite oculaire difficile, utilise le doigt pour suivre la ligne...)

  • Grammaire, orthographe et épellations difficiles

  • Difficultés d'attention, de mémorisation...

Bébé
main sur le bébé
bébé
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